jeudi 30 janvier 2014

Tristesse de Paul Géraldy




Ton Passé !... Car tu as un passé, toi aussi!
Un grand Passé, plein de bonheurs et plein de peines
Dire que cette tête est pleine
de vieilles joies, de vieux soucis,
d'ombres immenses ou petites,
de mille visions où je ne suis pour rien!
Redis les moi toutes ces choses cent fois dites.
Tes souvenirs, je ne les sais pas encore bien.
Ah! Derrière tes yeux, cette nuit, ce mystère.

mercredi 29 janvier 2014

Surprise d'un jour en l'an 1981


          J'avais reçu ce poème d'une personne qui travaillait avec moi à la poste de Champigny-sur-Marne en 1981 et qui depuis une semaine était en vacances.

          Par discrétion je ne la nommerai pas. A l'époque il était célibataire mais pas moi et de plus beaucoup plus jeune que moi.

          J'ai gardé ce document en mémoire de sa gentillesse à mon entrée en fonction. 


Dame mauve le 29 janvier 2014

mardi 28 janvier 2014

C'est mardi, comment écrivez-vous ?


Les modalités en cliquant sur l'image.

          Ce matin, la tête pleine d’idées suite à un incroyable cauchemar, j’ai trouvé un sujet d’écriture pour la suite d’un manuscrit en cours. Je végétais depuis quatre jours et hop c’est reparti!

          J’essaie de ne jamais louper une journée d’écriture afin de ne pas perdre le fil de l’histoire mais là, le syndrome de la page blanche m’avait happée.

         Finalement tous les cauchemars ne sont pas inutiles ! D’un sujet  négatif peut sortir quelque chose de positif.

          Voilà mon humeur du matin.

Dame mauve le 28 janvier 2014


Equipée inattendue 5 et fin


Jalousie

          Après ces ébats fougueux, Louise encore tout étourdie se demanda ce qu’elle faisait si loin de chez elle. Ses idées et questions vagabondaient dans un brouillard complet, elle évitait cependant que cela soit visible sur son visage. Le fantôme de la culpabilité commençait à la hanter. Allait-elle dire la vérité à son mari ou traverserait-elle l’orage sans un mot ?

lundi 27 janvier 2014

MARINA de Carlos Ruiz Zafon



Carlos RUIZ ZAFON

Ecrivain catalan
Né  le 25 septembre 1964 à Barcelone
Il vit à Los Angeles depuis 1993 où il écrit des scénarios de films.
« L’ombre du vent » son premier roman a reçu le prix Planeta, Meilleur livre étranger pour la catégorie roman et sélectionné pour le Fémina étranger.
Ce roman fut vendu à dix millions d’exemplaires dans le monde.
Auteur également de « Le jeu de l’ange » aux éditions Laffont en 2009 suivi de Marina en 2011.
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Marina

Dragonworks SL en 2004
Editorial Planeta S.A. en 2008
Editions Robert Laffont Paris 2011
ISBN : 978-2-266-21254-0

L’auteur dira : « Mon texte préféré parmi tous ceux que j’ai écrit »

Résumé de la quatrième de couverture :

Traduit de l’espagnol par François Maspero

          Interne au pensionnat, Oscar aime faire le mur, errer dans les rues désertes, les pinèdes, les villas d’un quartier laissé à l’abandon.
          Il suffira d’un chat et d’une montre en or pour qu’il bascule au pays des merveilles. Un royaume hanté par des amours mortes, un savant fou et les fantômes de Gaudi.
          Une Barcelone de rêve et de cauchemar, de théâtre et de cimetière, souterraine et baroque, d’où seul s’évadera le souvenir de son guide : l’inoubliable Marina…

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Réflexions personnelles

vendredi 24 janvier 2014

Traumatisme d'un lointain passé



La fille aux cheveux roux

          En l'an 1952, j'avais six ans. je me promenais avec maman et mon petit frère Vianney, de deux ans mon cadet, à Montigny-lès-Metz. Chez "Gangloff", face à la place de la Nation, également place du marché le vendredi, Maman m'acheta un livre. A la sortie elle prit mon frère par la main tandis que je les suivais lentement. Ils marchaient trop vite et ne s'aperçurent pas que j'étais à la traîne.

          Sortie de ne je sais où, une gamine de mon âge environ,  à la tignasse rousse très emmêlée, se rua sur moi. Elle agrippa mes cheveux et tira violemment, une vraie furie! Je sentais ma dernière heure venue. Je criai mais maman ne m'entendit pas car elle venait de tourner au coin de la rue. Cela ne dura guère longtemps mais pour moi, une éternité!

          La mère de la fillette eut le culot de m'accuser d'avoir provoqué sa fille. Elles étaient folles à lier toutes les deux. Heureusement un homme, dont je ne me souviens plus du visage, témoin de la scène, tout habillé de noir, du moins ce que j'en voyais étant donné ma petite taille, me demanda où était ma maman et m'amena jusqu'à la boulangerie où elle se trouvait. Elle ne s'était même pas encore aperçue de mon absence! Le comble fut qu'elle me gronda et ne crut pas à mon histoire!

          J'avais complètement oublié cet épisode de vie et du coup il ne se trouvera pas dans le tome 1 de ma biographie en cours d'édition. Je le rajouterai dans le tome II

Dame mauve le 24 janvier 2014


jeudi 23 janvier 2014

Pupitre souvenir



Le pupitre de musique (celui de papa)
Pupitre de musique un rêve évanoui
Tu enchantais mes journées d’enfant
Les partitions, habit de notes, t’ornait
Ta structure en chêne et loupe d’orme
Te rendait majestueux avec singularité
Les instruments égrenaient des sanglots
Tandis qu’impassible dans ton carcan
Tu brandissais fièrement les trémolos
Inscrits sur une portée revenant à la vie.
Aujourd’hui pupitre décor pour la forme,
Mandoline s’est tue, banjo trépassé.
Une larme coule sur mon visage ridé.


Dame mauve le 23 janvier 2014

mercredi 22 janvier 2014

Equipée inattendue 4 - voyage ou pas ?


Episodes précédents :

4


Voyage ou pas ?

          Araucano paniquait, Mercedes, sa femme, avait la ferme intention de connaître toute la vérité, inutile pour lui de chercher des excuses, elle voulait tout savoir sur Louise. Elle posait une foule de questions : « Lui téléphones-tu  et quand ? Est-elle mariée ? Où habite-t-elle ? Je veux que tu l’appelles devant moi… ». Comme un enfant pris en faute, il tremblait de tous ses membres quand il eut Louise au bout du fil. Pourquoi appelait-il ? « Pour te dire que tout est fini, que tu dois cesser de m’appeler… » Et il raccrocha.  Mais c’était lui qui téléphonait !  Louise se sentait mal, tant par l’appel étrange que par le fait de ne plus lui parler. Zut et zut ! Pourquoi se mettre dans un tel état pour un inconnu à des milliers de kilomètres ?

"Les Templiers" par Michael Haag


Auteur : Michael HAAG
Historien et auteur, spécialiste de l'époque médiévale en Europe et au Moyen-orient.
Il collabore à de nombreux magazines en Angleterre, aux USA et au Caire et fut présentateur à la BBC. Il vit à Londres.

Ixelles Editions en 2011
titre original
"The Templars, History and Pyth"

Traduction :  Christophe Billon
"Les templiers : de la légende à l'histoire"
2013 pour la version française
ISBN : 978-2-87515-184-1

Quatrième de couverture :

Qui étaient les Templiers ?
Quel était le secret de leur puissance et de leur prospérité ?

Les moines soldats étaient-ils des débauchés ?
Ont-ils découvert la Nouveau Monde avant Christophe Colomb ? 
Existe-t-il des liens entre l’ordre du Temple et les sociétés secrètes ?


Résumé :

dimanche 19 janvier 2014

Pour toi que je n'oublierai jamais

Ode à mon père disparu le 19 janvier 1986

Pour toi que je n'oublierai jamais


Comme le fleuve  qui se dirige vers la mer
Tu es parti au loin dans un autre univers
Mes romans ne sont adressés qu’à toi
Pour que de l’au-delà tu sois fier de moi.

Comme sur les murs les lianes de lierre
Mon souvenir de toi s’agrippe à mon âme
Tu as laissé derrière toi la précieuse trame
De tes connaissances, de tes expériences,
Pour faciliter de ta fille, son existence.

Quand dans le brouillard je me perds
Tes mots, tes phrases, à cœur ouvert
Résonnent dans mon âme de toi emplie
Et alors la lumière rejaillit dans ma vie.

C’était il y a longtemps, à Mégange, à Metz,
Ensembles nous jouions plein d’allégresse
Des airs, à la mandoline, notre passion,
En partageant, sur le pupitre, la partition.

Nos  voix et nos pensées s’harmonisaient
Aujourd’hui encore j’entends ta douce voix.
Les photos jaunies je les ai toutes restaurées
Pour que tu restes avec moi à tout jamais.

Dame mauve le 19 janvier 2014

jeudi 16 janvier 2014

Poésie du jeudi : Nerfs


Je reste dans la poésie de Paul Géraldy

Nerfs

Non! ne t'enfuies pas! Ce geste
de te repousser de moi,
cette rigueur, cette voix,
ce mot brutal - reste! reste!! -
ne s'adressaient pas à toi.

Je ne gronde et vitupère
que contre mon propre ennui.
C'est sur toi qu'en mots sévères
se délivrent mes colères,
mais c'est moi que je poursuis.

T'en vouloir? De quoi ? Je pense
à ton coeur sans récompense.
Je le voudrais rendre heureux.
C'est de mon insuffisance, 
pauvrette, que je t'en veux.

Ris-toi donc du mauvais geste
et pardonne aux mots mauvais.
Et ne sois plus triste. Et reste....
En toi ce que je déteste,
c'est le mal que je te fais.

(Paul Géraldy du recueil "Toi et Moi")

Dame mauve le 16 janvier 2014

mardi 14 janvier 2014

Toi et Moi de Paul Géraldy

Un petit fascicule  (9 X 12cm)
de Paul Geraldy 

Edition 1971
Editions Stock Paris
Illustration intérieure, Edito-Service SA Genève
Ouvrage réalisé à partir des maquettes d'André Mistelli.



1
Expansions

Paul Géraldy

Paul Géraldy (Paul lefèvre)

est né le le 6 mai 1885
Décédé à Neuilly-sur-Seine le 10 mars 1983
Dramaturge et poète français

Sa poésie était novatrice à l'époque même si plutôt désuète en 2014.

Son théâtre essentiellement psychologique met en scène des situations familiales au sein de la petite bourgeoisie intellectuelle.

Auteur de plusieurs recueils:

lundi 13 janvier 2014

Equipée inattendue 3 pour les plumes d'Asphodèle 20


Episodes précédents




3

Dispute
         
          Tandis qu’Araucano était heureux de parler à Louise au téléphone, elle ne faisait qu’écouter. Sa caméra n’avait pas de son alors elle n’avait jamais connu le timbre de voix de son correspondant. Elle s’en voulait d’être aussi émotive. Il lui avait promis de téléphoner un de ces jours mais elle ne pensait pas tout de suite…. Une armée de pensées diffuses agressait son cerveau en ébullition. Heureusement qu’il ne voyait pas son visage à ce moment là ! Et Gary non plus d’ailleurs ! Elle tendit l’oreille… Pas de bruit, seul le ronflement habituel pour cause de journée éreintante…

LES TROIS DAMES


Il s'agit de mon premier roman édité en 2005 par la Fondation Fleur de Lys.
Il est répertorié à la bibliothèque nationale du Quebec et à la bibliothèque nationale du Canada

La photo de couverture : Frederic Edwin Church, The Heat of the Andes, 1859, Oil on canvas, 169X309 cm, Metropolitain Museum of Art, New York.
Enregistrement droit d'auteur 93UG151
Copyrightfrance.com n°2104

          Ce roman est un voyage dans le Chili actuel et passé, lors de la période Pinochet. L'héroïne française est confrontée à une culture qu'elle ignore et surtout qu'elle ne comprend pas.

dimanche 12 janvier 2014

Albert CAMUS



          Le 7 novembre 1913,  il y avait 100 ans que naissait Albert Camus à Mondovi (Dréan), dans le département de Constantine en Algérie.

          Son père, ouvrier caviste, est mort d’une blessure reçue lors de la bataille de la Marne en 1914

          Sa mère, illettrée, forcée de s’installée à Alger, fait des ménages pour le nourrir ainsi que son frère.

          Il entre au lycée Bugeaud à Alger en 1924, en ressort six ans plus tard nanti de son baccalauréat et s’inscrit en Khâgne.

          A cette époque il contracte la tuberculose, maladie qui l’empêchera d’obtenir son agrégation de philosophie et l’obligera à renoncer à l’enseignement.
1937 : publication de son premier essai « L’envers et l’Endroit » contenant des thèmes qu’il développera tout au long de sa carrière, tels que le soleil, la solitude et l’absurde destin des hommes.

          Lors de la déclaration de guerre de 1939/45, il quitte l’Algérie et se rend à Paris où il rejoint la Résistance et il publie trois œuvres majeures : « Caligula », « Le Mythe de Sisyphe » et « l’Etranger »
.
          A la libération, devenu rédacteur en chef du journal « Combat », il participe aux débats de l’époque comme la bombe atomique, les révoltes coloniales.

1947 : publication de « La Peste » qui rencontre un réel succès.
1949 : « Les Justes »
1951 : « L’Hommes révolté » suscite une violent polémique et il sera souvent attaqué surtout par Jean-Paul Sartre.
1956 : « La Chute ». Un an plus tard c’est la consécration : il reçoit le prix Nobel de littérature. Il commence un nouveau roman «  Le Premier Homme » qui restera inachevé car le 4 janvier 1960, Albert Camus décède lors d’un accident de voiture.


Dame mauve le 12 janvier 2014

jeudi 9 janvier 2014

Chanson à part - Poésie du jeudi 9 janvier 2014



J'ai choisi ce texte en raison des questions posées encore d'actualité.

Que fais tu ? De tout.
Que vaux-tu ? Ne sais,
Présages, essais, 
Puissance et dégoût...
Que vaux-tu ? Ne sais...
Que veux-tu ? Rien, mais tout.

Que sais-tu ? L'ennui.
Que peux-tu ? Songer.
Songer pour changer
Chaque jour en nuit.
Que sais-tu ? Songer
Pour changer d'ennui.

Que veux-tu ? Mon bien.
Que dois-tu ? Savoir,
Prévoir et pouvoir
Qui ne sert à rien.
Que crains-tu ? Vouloir. 
Qui es-tu ? Mais rien!

Où vas-tu ? A mort.
Qu'y faire ? Finir,
Ne plus revenir
Au coquin de sort.
Où vas-tu ? Finir.
Que faire ? Le mort

Paul Valéry
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Dame mauve le 9 janvier 2014

lundi 6 janvier 2014

Equipée inattendue 2- pour défi 122 d'Olivia Billington


Pour l'épisode précédent :

2
Le mail

          Certains diraient qu’elle était en train de se dévergonder mais non, ce n’était qu’une fantaisie pour changer son quotidien. Rebelle à toute habitude et stagnation dans son existence, elle ouvrait la porte à une certaine liberté. 

          Le temps faisait son œuvre d’addiction. Elle ne pouvait plus se passer des mails. Dès qu’arrivait vingt deux heures, après le film de la soirée, regardé avec son époux, elle s’enfermait dans son bureau et claviotait comme disait Araucano. Arriva le jour de la déclaration d’amour qui la laissa dubitative mais aussi pantelante et troublée. Il disait l’aimer alors que lui aussi était marié. Louise aurait dû arrêter les frais mais ne le pouvait pas. Les conversations se poursuivaient même à l’aide d’une caméra respective depuis la veille. Son esprit s’enflammait. Puis arriva ce mail qui la bouleversa complètement :

Louise chérie,

Ange aux ailes dorées



Un ange sautillant aux ailes dorées
Insouciant, inconscient du danger,
Profite de la vie et des instants aisés,
Joies enfantines et d'adolescente aimée.
Et voilà que son protecteur disparaît,
Alors Chaos dans la famille disloquée.



Les vannes cèdent, jalousie refoulée
Apparaît en surface et haine exprimée.
Pauvre ange déchu pourtant se bat. 
Les rivalités s'enchaînent, mortifient,
Les tentatives vaines de troubler sa vie
Se suivent et fortement se multiplient.

Dame mauve forte résiste et à l'au-delà
Demande de l'aide dans ce dur combat.
Désirs refoulés, insatisfaits de la fratrie
Ne contenant plus la rage de leur esprit
Surchauffé par tant d'années passées
A essayer de surpasser une soeur ainée.  

Pourquoi une bonne fée à sa naissance
Lui a t - elle donné les dons précieux
Plaisant à leur père? Non admise, chance
Qu'ils n'ont pu dévier malgré les lieux
Séparant les deux êtres toujours unis,
Ont détesté, avec la mère, cette empathie.

Mais Dame mauve a suivi son chemin
Prenant en main, loin d'eux, son destin.
Son coeur souffrait de toute cette violence
Car la haine n'était pas dans sa conscience
Ses deux parents aimés, ce monde, ont quitté
Et les souvenirs heureux ont tout effacé.


Dame mauve le 6 janvier 2013

dimanche 5 janvier 2014

Où es-tu oiseau bleu ?

Où vas-tu oiseau bleu ?


Romance inopinée
Dans  monde compliqué
Noires pensées en secret
La mémoire en ressenti
Tous les maux ne délient
Et notre avenir,  défient.

Les chagrins se balancent
Comme d’un poème les stances
Provoquant des insomnies
Dans un refrain indéfini.
Vague miroir du sommeil
Reste en mémoire au réveil.

Difficulté à tout démêler
Entre mensonge et vérité
Un nom si beau quand épelé
De tristesse le fait trembler
L’oiseau bleu s’est-il envolé ?
Halte avant dernier escalier ?

Comme tout devient compliqué
Quand seul  subsiste l’ultime reflet
Des mots  d’amour échangés !

Que compréhension disparait
Au profit de scènes endiablées.
Où l’oiseau bleu s’est-il envolé ?

Dame mauve le 4 janvier 2014

vendredi 3 janvier 2014

Celle qui devint l'inconnue



Celle qui devint l’inconnue…


Dans l’angoisse perpétuelle tu me tins
Pleurer était mon lot du soir au matin
Puis j’ai compris que pour changer le destin
Je devais me débarrasser de toutes cendres
Que tu laissais dans mon cœur trop tendre.
Abominable menteuse, perverse narcissique
Schéma habituel de l’insatisfaite classique
Tu ne pouvais profiter de ta propre existence
Il te fallait détruire pour régner en puissance.
Heureusement pour moi, le revers de la médaille
A  le don de me préserver de toute cette pagaille.
Je ne peux plus perdre ce que j’ai  hélas perdu
Donc l’épée de Damoclès a totalement disparue.
Dans ta solitude du moment tu défies le temps
Mais lui est implacable et vers l’abîme tu descends.
Ayant tout détruit, aucune main ne te sera tendue
Car pour être pardonnée, il faudrait le mériter.
Ton moteur : la méchanceté, est ton unique défense
Comment pourrais-tu de nous obtenir la clémence ?




Dame mauve le 3 janvier 2014

jeudi 2 janvier 2014

Quatrain d'Omar Khayyâm


En toute plaine on peut apercevoir quelque champ de tulipes
Elles sont nourries du sang d'un prince, ces tulipes
Le moindre brin de violette qui de la terre croît
Est un grain de beauté qu'on voyait sur la joue d'une femme autrefois

Omar Khayyâm
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Dame mauve le 2 janvier 2014